Les grandes familles du cirque apparaissent au début du XXè siècle : Rancy, Gruss, Bouglione et Amar,… La plupart des grandes compagnies du siècle précédent ayant sombrées face à la modernité et notamment face au passage à l’ère motorisée. Désormais la réussite du monde du cirque est liée à trois éléments : le matériel publicitaire, la parade et la représentation. Mais le cirque traditionnel reste très handicapé par le poids financier que représente la gestion d’un chapiteau. C’est l’une des raisons pour laquelle le cirque nouveau s’en détache de plus en plus.
Ces familles (les Falck, les Gruss, les Klising, les Edelstein, et la famille Gibault) possèdent un savoir faire traditionnel qui se transmet de père en fils et constitue ainsi un mode de vie.
Cependant, aujourd’hui de nombreuses compagnies de cirque reprennent le nom de ces grandes familles par transmission sans qu’un seul membre effectif ne soit présent dans la troupe. Face au poids de la publicité et du marketing ces grands noms sont devenus des marques garantes de succès mais parfois dénaturées de leur qualité.
– Cirques Christiane Grüss, Achille Zavatta, Amar dirigés par la famille Falck.
– Frank Zavatta dirigé par la famille Prein.
– Cirque Alain Zavatta dirigé par la famille Cagniac.
– Pinder Jean Richard par la famille Edelstein…
Malheureusement, ces cirques traditionnels ne pourront probablement survivrent que s’ils parviennent à intégrer les évolutions artistiques des arts du cirque provoquées par le cirque nouveau dont une des compagnies française florissante est le « cirque Plume » ou encore le cirque québécois « cirque du soleil » au niveau international.
Amélie Renard
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